Elaboration de la note conceptuelle FVC pour l’intégration de la sobriété carbone et l’adaptation au changement climatique de la ville Eco-Cité...
En savoir plusElaboration de la note conceptuelle FVC pour l'intégration de la sobriété carbone et l'adaptation au changement climatique de la ville Eco-Cité Zenata
Client
Zenata Eco City
Durée
3 mois
Date de début
Octobre 2022
Service
Développement durable
Ville
Casablanca
L'objectif
Dans ce contexte et dans le cadre de la continuité des efforts engagés par le Royaume du Maroc pour la lutte contre les effets du changement climatique, la ville de l’Eco-cité de Zenata, vise l’intégration de la sobriété carbone, l’adaptation au changement climatique et saisir les opportunités de financements offertes par les bailleurs de fonds notamment le FVC pour sa mise en œuvre. Ce projet d’Éco-cité de Zenata d’envergure nationale – ville destinée à terme à abriter 300.000 habitants, dont son développement confié à la Société d’Aménagement de Zenata (SAZ), vise à hisser la capitale économique du Royaume et sa région au rang de grandes métropoles mondiales par le développement d’un modèle de ville innovant et durable, en ligne avec les plans internationaux de développement durable ainsi qu’avec la Charte Nationale de l’environnement et du développement durable et garantissant une qualité de vie optimale à ses futurs habitants.
A cet effet, la Ville souhaite s’inscrire dans un modèle de développement durable et de changement de paradigme, qui servira comme projet pilote à l’échelle nationale, régionale et continentale dans lequel elle pourra apporter des solutions climatiques à fort impact environnemental et social. D’où l’initiative de développer le projet d’intégration de sobriété de carbone et d’adaptation au changement climatique basé sur de un modèle de changement de paradigme défini sous quatre voies :
· Décarbonation des systèmes énergétiques urbains
· Efficacité énergétique du parc immobilier
· Développement urbain compact et résilient
· Économie urbaine circulaire
Challenges
Il est estimé que plus des deux tiers de la population mondiale devraient résider dans les villes[1] d’ici 2050 (ONU, 2018). L’urbanisation est donc un sujet qui présente à la fois des risques et des opportunités très spécifiques eu égard aux réponses que le monde doit trouver face aux changements climatiques. Selon les conclusions du GIEC, les villes et les infrastructures urbaines sont l’un des quatre systèmes qui, à l’échelle planétaire, sont essentiels aux fins de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et de limitation à long terme du niveau de réchauffement global, à moins de 1,5 °C, par rapport aux niveaux préindustriels (Bazaz et al., 2018). Les villes contribuent au moins à 58% des émissions mondiales directes et à 21% des efforts potentiels de réduction directe des émissions à l’échelle mondiale (Godfrey et Zhao, 2016). En effet, en 2017, il a été estimé que 18% de toutes les émissions mondiales provenaient d’une centaine de villes (Moran et al, 2018); dès lors, l’action climatique dans les mégalopoles et les grandes villes d’importance secondaire, mais de croissance rapide, pourrait permettre de réduire de manière significative les émissions de carbone. À cet égard, s’il est vrai que les mégalopoles et les grandes villes peuvent contribuer à court terme à la réduction des émissions, les villes secondaires n’en sont pas moins essentielles pour rompre la dépendance au développement à forte intensité de carbone, à mesure qu’elles grossissent pour se transformer en grands pôles urbains.